... insiste Véronique Slovacek-Chauveau, ancienne professeure de mathématiques et présidente d'honneur de l'association @Femmes et mathématique", qui cherche à comprendre pourquoi les filles se détournent des mathématiques.
« Il se joue quelque chose qui n'est pas mesurable actuellement », poursuit-elle, renvoyant à une étude en cours conduite par l'Ined qui montre déjà que cette différence n'est pas liée aux gènes.
Pour Véronique Slovacek-Chauveau, « la société est persuadée que les filles ne sont pas bonnes en maths, et à force de l'entendre toute leur vie, la prophétie s'autoréalise ».
Aussi, quand la réforme Blanquer présente les mathématiques comme une option, nombre de lycéennes s'empressent de se conformer à cet a priori.
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